jeudi 13 décembre 2007

INGRID BETANCOURT SUITE PAR JEREMY


RENAUD SOUTIENT SA CAUSE AVEC UNE CHANSON
Trois années dans la jungle, ligotée, bâillonnée
Entourée de ces dingues, ces doux illuminés
Qui t'ont fait prisonnière, otage précisément
De leur triste guerre perdue depuis longtemps


Eux qui voulaient jadis la liberté, le droit
Crachent sur la justice en s'en prenant à toi
Ils méprisent la vie et la femme que tu es
Au bout de leurs fusils, la victoire est fanée

Nous t'attendons Ingrid et nous pensons à toi
Et nous ne serons libres que lorsque tu le seras


Trois années dans la jungle, ligotée, bâillonnée
Avec ces porte-flingues devenus tes geôliers
Qui te citent Staline ou te lisent Mao
A toi qui, j'imagine, préfèrerais Rimbaud


Peut-être, comme moi, les croyais-tu, naguère
Fils de Che Guevara et porteurs de lumière
Mais leur lutte finale, leur matin du grand soir
C'est la haine et le mal et surtout les dollars


Nous t'attendons Ingrid et nous pensons à toi
Et nous ne serons libres que lorsque tu le seras


Je n'connais pas le nom de tous ceux, comme toi
Qui croupissent en prison, otages ici ou là
Anonymes, oubliés, victimes de conflits
Où, de chaque côté, sévit la barbarie

AUJOURD'HUI
LES BONNES NOUVELLES SONT ARRIVEES SUR INGRID BETANCOURT LE
19 DECEMBRE 2007
LA HAVANE - Les rebelles colombiens des Farcs ont annoncé qu'ils remettraient trois de leurs otages, dont Clara Rojas et son fils, au président vénézuélien Hugo Chavez, rapporte mardi l'agence de presse cubaine Prensa Latina citant un communiqué de la guérilla.Outre la directrice de campagne d'Ingrid Betancourt, enlevée en sa compagnie en février 2002, les Farc annoncent que son fils Emmanuel, conçu et né en détention, ainsi que Consuelo Gonzalez, une ancienne parlementaire colombienne aux mains de la guérilla depuis 2001, seront également libérés.Les Forces armées révolutionnaires de Colombie précisent que l'ordre de leur libération a été donné et que les otages seront remis à Chavez ou à toute personne désignée par le président vénézuélien.La guérilla colombienne présente sa décision comme un geste de "réparation" envers les familles des otages à la suite de la décision du président colombien Alvaro Uribe de mettre fin à la médiation de Chavez, poursuit l'agence cubaine.Le communiqué, signé par le secrétariat des Farcs, précise que "l'ordre de les libérer en Colombie a été donné".Uribe avait mandaté en août Chavez et la sénatrice colombienne Piedad Cordoba pour mener une médiation avec les Farc pour tenter d'obtenir la libération des otages. Le président colombien a mis fin à cette mission le mois dernier, accusant Chavez d'avoir outre-passé son mandat et donné trop de visibilité politique du Farc."
AUCUN COMMENTAIRE POUR LE MOMENT" À L'ELYSÉE
l'Elysée, on ne souhaitait cependant faire mardi soir "aucun commentaire pour le moment".Hervé Marro, président du comité de soutien à Ingrid Betancourt en France, a appelé pour sa part le président colombien Alvaro Uribe a faire un geste à la hauteur de celui des Farcs."On a un geste de bonne volonté des Farc, c'est ce qu'on attendait depuis longtemps", a-t-il dit à Reuters. C'est difficile de démêler le vrai du faux, si son action a pu obtenir cette première étape tant mieux. J'espère que nous irons jusqu'au bout et obtiendront la libération d'Ingrid Betancourt, a-t-elle ajouté.
LA LIBERATION DES OTAGES DES FARCS
LE 20DECEMBRE 2007
Plus rapide que prévue, la libération des trois otages, annoncée mardi par la guérilla colombienne des Farc, «est en cours», a affirmé mercredi l'ex-mari d'Ingrid Betancourt Fabrice Delloye, citant des informations d'un émissaire.
Cet émissaire a confirmé «que la libération est en cours», a-t-il ajouté.
Fabrice Delloye a dit espérer que Clara Rojas allait «vite apparaître, normalement au Venezuela en compagnie de son bébé et en compagnie de la sénatrice Consuelo Gonzalez».
Je n'ai pas d'informations supplémentaires» sur le processus de libération, a dit de son côté le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner, soulignant qu'il fallait rester «prudent».
Parmi ces otages figurent l'ancienne collaboratrice d'Ingrid Betancourt, Clara Rojas, enlevée avec elle le 23 février 2002, et son fils né en captivité.

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