mardi 6 novembre 2007

MARINE NATIONALE PAR JEREMY

PORTE - AVION CHARLES DE GAULLE





BOUEE DE SAUVETAGE














L’histoire de la marine

L’histoire de la Marine française en Indochine française pendant la période 1939-1945 est généralement méconnue. Peu de gens, en effet, connaissent le nom de la bataille de Koh Chang, qui est pourtant la seule victoire navale remportée par la France au cours des deux guerres mondiales.
Au moment où le pays entre en guerre avec l'Allemagne, en 1939, la
Marine française de la colonie d'outre-mer se compose de deux forces navales aux fonctions bien distinctes. La première, la Marine en Indochine , est assez limitée et se trouve sous le commandement du contre-amiral Jules Terraux (1883-1951). Elle est formée de canonnières fluviales, des navires de la mission hydrographique (essentielle dans un pays traversé par le riche réseau de cours d'eau que constitue le Mékong et son lacis inextricable de bras secondaires), d'un pétrolier, de plusieurs petits bâtiments, ainsi que de bases à terre (arsenal de Saïgon, bases navales, aéronautique navale et casernements). La seconde, modeste aussi, est constituée par les Forces navales en Extrême-Orient (FNEO). Celles-ci comprennent un seul sous-marin, deux croiseurs (dont le célèbre Lamotte-Picquet), cinq avisos (dont quatre avisos coloniaux) et plusieurs canonnières fluviales de Chine.

BATEAU LAMOTTE-PICQUET QUI PART EN MISSION


LES TEMPETES


Dans les quarantièmes rugissants, au sud du quarantième parallèle existe une zone où les tempêtes peuvent dresser des vagues gigantesques, de 30, voire 35 mètres, aptes à mettre au tapis les marins les plus expérimentés. Les observations satellites mesurent couramment dans la région des hauteurs de vagues moyennes de 16 à 18 mètres. Des navires peuvent être victime d'une vague de 35 à 36 mètres de haut. Car, au milieu de mers déjà très abruptes, peuvent se lever des vagues monstrueuses, deux ou trois fois plus hautes que les autres. On les appelle des vagues scélérates. Un phénomène rare, difficile à évaluer scientifiquement mais destructeur. Dumont d'Urville a été la risée de tous quand il a expliqué avoir rencontré de telles vagues dans les mers du Sud. Mais quand, à la fin de la Seconde Guerre, un porte-avions américain a vu ses deux ponts pliés par une vague, le problème a commencé à être pris au sérieux.

les vagues scélérates


Les vagues scélérates n'ont rien à voir avec les tsunamis. En japonais, « tsunami » signifie « grande vague dans le port », mais le terme a largement dépassé ce sens premier. Il désigne aujourd'hui les violents raz-de-marée qui déferlent sur les rivages détruisant tout sur leur passage. Les tsunamis peuvent avoir des origines très variées. S'ils sont souvent provoqués par des séismes localisés en mer ou par des glissements de terrain sous-marins comme celui de juillet dernier, il arrive aussi que leur origine soit à rechercher sur terre à proximité d'un volcan actif. Dans ce cas, c'est l'arrivée brutale en mer d'une quantité plus ou moins importante de produits volcaniques dévalant les pentes de l'édifice ou des avalanches de débris qui déplace la masse d'eau et provoque une onde de très grande énergie. C'est elle qui se propage ensuite à la surface de l'océan. Tous les tsunamis ne voyagent pas de la même manière. Tout dépend de la longueur d'onde qui les caractérise, en d'autres termes, de la distance qui sépare deux crêtes successives. Par exemple, les vagues déclenchées par des séismes sous-marins ont des longueurs d'onde de l'ordre de plusieurs centaines de kilomètres, toujours bien supérieures à la profondeur de l'océan dans lequel elles évoluent. Leur vitesse dépend donc uniquement de cette profondeur : les ondes ralentissent dès qu'il y a moins d'eau. En revanche, les tsunamis provoqués par des glissements de terrain ont, eux, des longueurs d'onde plus petites, de l'ordre de quelques kilomètres. Résultat, leur propagation est plus complexe car la vitesse des ondes dépend aussi de leur fréquence.Au large des côtes, les tsunamis destructeurs d'origine tectonique ont en général une hauteur de quelques centimètres à plusieurs dizaines de centimètres - et ne sont jamais vus ou ressentis par les navires. Mais, lorsque le raz-de-marée atteint le littoral, la hauteur des vagues augmente rapidement. C'est l'inverse pour la vitesse. Par 5 000 mètres de fond, ces vagues se propagent à environ 800 km/h, à peu près la vitesse d'un avion. Elles peuvent traverser le Pacifique en moins d'une journée. En revanche, par 10 mètres de fond, la vitesse chute à moins de 40 km/h. Ainsi, à l'approche des côtes, la partie avant des vagues ralentit fortement, tandis que l'arrière continue à se propager à très vive allure. La longueur d'onde diminue donc fortement sur les côtes, et, comme l'énergie se conserve, la hauteur des vagues augmente. La géométrie de la côte et du littoral est ensuite déterminante. Les récifs, les baies, les embouchures de rivières, les reliefs sous-marins et les pentes de la plage sont autant de paramètres qui modifient le tsunami à l'approche de la côte. Dans les cas extrêmes, le niveau de l'eau a atteint plus de 15 mètres pour des vagues ayant parcouru des milliers de kilomètres et plus de 30 mètres pour celles nées à moins de cent kilomètres. Les zones inondées peuvent s'étendre à plus de 300 mètres à l'intérieur des terres, recouvrant de vastes terrains d'eau et de débris

L'UNIFORME
L’instruction N° 538 DEF/DCCM/SD/LOG/HCP/NP du 20 octobre 2003 définit le régime d’habillement du personnel féminin et masculin de la réservemilitaire de la Marine nationale.
1/ Généralités
Les effets d’habillement nécessaires à l’équipement du personnel de la réserve militaire de la Marine nationale sont gérés dans les mêmes conditions que ceux destinés au personnel militaire d’active.

2 / Principes
Les officiers, officiers mariniers quartiers-maîtres et matelots font l’objet d’une intégration directe et possèdent respectivement un trousseau ou un sac.
Les effets entrant dans la composition du trousseau et du sac de la réserve militaire sont répartis entre la collection de base dont chacun doit disposer, les effets facultatifs et les effets spécifiques à certaines spécialités ou affectations qui sont délivrés à titre de prêt par la formation d’emploi. Délivrance de la collection de base aux intégrés directs. Le trousseau ou le sac est délivré gratuitement aux réservistes intégrés directs et à ceux qui proviennent d’une autre armée sur présentation d’un bon de délivrance émis par un centre d’information de la réserve de la Marine.
Cas particulier des réservistes reprenant une activité au sein de la réserve. Pour les réservistes n’ayant pas exercé d’activité depuis plus de cinq ans et sous la condition que les tenues personnelles auront été reconnues inutilisables par le service local d’habillement, un complément de trousseau ou de sac leur sera délivré gratuitement.Délivrance des effets spécifiques aux intégrés directsLes effets spécifiques sont délivrés ultérieurement en fonction de la spécialité et du lieu d’affectation ou de résidence du réserviste sur présentation d’un bon de délivrance émis par un CIRAM ou par la formation d’emploi.

LES GRADES
Quel grade pour votre arrivée dans la réserve militaire :
Conditions minimales requises pour une admission dans la réserve militaire en qualité d'officier ou d'officier marinier :
Diplôme ou niveau d’études
-Matelot : niveau scolaire classe de première (niveau V ou Vbis minimum).
- Second-maître : diplôme national correspondant au moins au baccalauréat, ou titre ou diplôme de niveau IV.
-Premier maître : niveau III ou IV.
-Aspirant : niveau II ; Bac + 3 ; licence.
-Enseigne de vaisseau de seconde classe : diplôme national correspondant à un deuxième cycle d’études supérieures ou titre ou diplôme de niveau II.
-Capitaine de corvette : doctorat, de 3e cycle ou titre correspondant (niveau I).Expérience professionnelle pour être recruté directement au grade de premier maître ou de capitaine de corvette l’intéressé doit justifier d’au moins quatre ans d’expérience professionnelle dans le domaine de la spécialité au titre de laquelle il sollicite son intégration dans la réserve militaire. Pour le personnel titulaire d’un titre universitaire d’études de défense et pour les auditeurs de l’IHEDN, ce temps d’activité est ramené à trois ans.
-Enseigne de vaisseau de deuxième classe : 35 ans
-Aspirant : 24 ans
-Premier maître : 18 ans
-Second maître : 30 ans-
-Matelot : 18 ans
Aptitude physique et recrutement dans la réserve militaire exigent l’aptitude physique minimale.







Henri Honoré d'Estienne d'Orves

Né le 3 juin 1901, Henri Honoré d'Estienne d'Orves entra en 1921 à l'Ecole Polytechnique, d'où il sortit deux ans plus tard dans la Marine. Lieutenant de vaisseau ancien en juillet 1940, il se trouvait sous-chef d'état-major de la Force X à bord du croiseur Duquesne, à Alexandrie, d'où il rallia le général De Gaulle à Londres.Ne pouvant avoir de commandement à la mer, occupée. Parti sur le Marie-Louise, bateau de pêche armé par des pêcheurs bretons, il débarqua le 22 décembre 1940 aux environs de la pointe du Raz, avec le radio Marty, et devint Jean-Pierre dans la Résistance. Leur mission était de constituer un réseau de renseignements dans la région ouest. Elle fut de courte durée. Installé à Nantes chez les époux Clément, le capitaine de corvette d'Estienne d'Orves effectua plusieurs voyages à Paris et en Bretagne (notamment à Lorient où il obtint des renseignements intéressants sur les forces allemandes dans la région). C'est au retour d'un de ses voyages à Paris que, le 20 janvier 1941, pendant son sommeil, il fut arrêté ainsi que ses hôtes par la Gestapo. Marty l'avait trahi. Le réseau était démantelé. Des pièges furent tendus à ses membres et à l'équipage de la Marie-Louise. Conduit avec ses deux lieutenants en Allemagne, puis ramené à Paris à la prison du Cherche midi, le commandant d'Estienne d'Orves, fervent chrétien, conserva malgré de très dures conditions de détention (en cachot), un excellent moral qu'il sut faire partager à ses codétenus.Le procès fut dominé par sa personnalité et la cour martiale reconnut le mérite et la fermeté de caractère des accusés qui n'avaient agi que par amour de leur patrie, mais il se termina par neuf condamnations à mort. Le président signa un recours en grâce qui fut rejeté pour le commandant et ses deux adjoints; il furent tous les trois fusillés le 29 août 1941

1 commentaire:

Anonyme a dit…

un marin est homme dure et malin suporte les inconvenients et avantages de l'ennemi mer metio fav ou defv :::::
sur le tombeau d'un marin ne fleurissent jamais les fleurs ,sauf les larmes de son ammant ,,,,,,